Euralis incite à une meilleure gestion de la fin de carrière
Depuis le début de l’année, Euralis a mis en place plusieurs dispositifs pour mieux gérer les fins de carrière. Avantageux pour les salariés et pour l’entreprise.
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« C’est du gagnant-gagnant, résume Thierry Souchon, DRH d’Euralis. Le collaborateur peut partir plus tôt à la retraite ou mieux gérer sa troisième partie de carrière. Et l’entreprise peut mieux anticiper son départ. »
Raison pour laquelle la coopérative du Sud-Ouest a souhaité mieux communiquer avec ses salariés sur les dispositifs possibles pour la gestion de sa troisième partie de carrière (G3C) : ceux de l’entreprise (CET pouvant aller jusqu’à deux ans, temps partiel choisi…) et ceux de l’État (retraite progressive, compte professionnel de prévention). « On s’est rendu compte que ces dispositifs étaient sous-exploités », résume Muriel Munoz, responsable de la rémunération indirecte dans le groupe.
Un entretien dès 58 ans
Une fois cette « opération G3C » validée avec les représentants du personnel, 50 collaborateurs RH ont été formés pendant deux jours. Cécile Derouin, « influenceuse du droit social » comme la décrit Thierry Souchon, a réalisé des schémas pédagogiques à leur destination. Une plaquette a ensuite été créée pour tous les salariés du groupe, montrant les combinaisons possibles et leur impact. Dès 58 ans, le collaborateur peut également solliciter un entretien spécial « G3C » auprès de son RH.
« Des étoiles dans les yeux »
« L’idée, c’est de faire du sur-mesure », insiste Muriel Munoz. Et, pour l’entreprise, d’anticiper les départs pour mieux préparer le transfert de compétence. Un enjeu fort selon le DRH : « Dès 2026, chaque année, une centaine de collaborateurs auront entre 62 et 65 ans. » Et de conclure : « Quand les salariés voient ce qui est possible, ils ont des étoiles dans les yeux… Et ils sont davantage motivés jusqu’à leur départ. »
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